Acta Pacis Westphlicae II B 1 : Die französischen Korrespondenzen, Band 1: 1644 / Ursula Irsigler unter Benutzung der Vorarbeiten von Kriemhild Goronzy
32. Mazarin an d’Avaux Paris 1644 April 9

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Mazarin an d’Avaux


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Paris 1644 April 9

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Ausfertigung: AE , CP All. 26 fol. 251–253 = Druckvorlage. Konzept [ Chavignys ] ohne PS:
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AE , CP All. 37 fol. 36–37’. Druck: Mazarin , Lettres I S. 653–657, ohne PS.

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Anweisung, Gerüchte über Frankreichs Streben nach einem Waffenstillstand scharf zurückzuweisen.
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Hoffnung der Spanier auf innere Unruhen in Frankreich. Weisung, Contarini die geforderten
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Kurialien zu erweisen. Ungünstige Auswirkungen der Rede d’Avaux’ vor den Generalstaaten und
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seiner Unnachgiebigkeit in Sachen Kurialien. PS: Kurialien für Venedig.

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Pour respondre à la vostre du 25 e du passé je vous diray que vous ne pouviez
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mieux faire que de tascher de détromper Monsieur l’Ambassadeur Contarini
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d’une erreur que les artifices des Espaignols ont indubitablement fait naistre.

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Tout Paris est remply du bruit de cette trêve imaginaire et il y a de l’apparence
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que les supôts d’Espaigne dont il n’y a point faute en cette ville l’y ont
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premièrement semé pour le faire aller de là à Munster et ailleurs.

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Quoyque c’en soit vous devez constament persévérer à maintenir comme
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vous avez fait cette vérité que l’intérest d’Espaigne estant que cette trêve
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se fit et celuy de la France et de la pluspart de ses confédéréz qu’elle ne se
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fasse point du tout, il faudroit estre Espaignol et non pas François pour en
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avoir la pensée et que la Reyne et les ministres du Roy connoissent trop bien
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les intérets de cette Couronne pour se porter à un dessein qui ne pourroit
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que luy estre funeste et donner moyen à ses ennemis après avoir pris haleine
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et fait dissoudre la force de la confédération qui fait leur contrepoids, de
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nous venir derechef attaquer durant la minorité du Roy ou après avoir (s’ils
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pouvoient) préparé parmy nous la matière de quelque trouble intestin, ce
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qu’ils pourroient plus commodement faire pendant la trêve que durant la
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guerre comme il est visible. C’est donc un point certain et inesbranlable que
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nous voulons la paix à l’exclusion de la trêve .

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Quant à l’espérance qu’ils ont de voir bientost esclorre de la brouillerie dans
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l’Estat, ce n’est rien de nouveau pour eux, comme ce n’est pas chose nouvelle
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que cette espérance les ait trompéz, et nous avons lieu de croire qu’elle ne
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leur produira à l’avenir que ce qu’elle leur a produit par le passé, qui est
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que bastissant sur un fondement si fragile, l’édifice s’en est tousjours allé
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en ruine, la sage et courageuse conduite de la Reyne prévient si bien tout
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ce qui nous pourroit troubler au dedans que je vous asseure que de ce costé
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là il n’y a rien pour nous à craindre.

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Pour ce qui est du sujet de ce que vous avez mis en chifre, ne soyez pas en
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peine du secret, je ne vous en dis point davantage remettant à ce que vous
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en sçaurez par une autre voye.

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En suite de cela j’ay à vous dire en confidence et avec la liberté dans la
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profession que je fais d’estre vostre serviteur [qui] me donne droit d’user
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en vostre endroit, qu’il eust esté à désirer que le petit démeslé que vous avez
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eu avec Monsieur Contarini ne fust point arrivé, puisque la République est
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en possession depuis Henry 4 e

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Heinrich IV., 1553–1610, ab 1589 König von Frankreich.
de cette égalité qu’il semble que vous ayez
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voulu altérer. La conjoncture présente où son entremise nous est nécessaire
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et nous peut estre avantageuse, requéroit qu’on la luy conservast toute
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entière. Que si c’estoit au commencement qu’elle l’a prétendue et qu’elle
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fust à la rechercher comme elle fit sous Henry le Grand, je vous avoue que
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cette prétention pourroit recevoir de grandes difficultéz sur l’inégalité de la
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grandeur de cette Couronne avec celle de la République. Mais puisque c’est
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un fait décidé et dont le cours n’a point esté interrompu depuis un si long
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temps, non pas mesme à Rome par les Ambassadeurs d’obédience où je me
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souviens avoir veu traiter avec esgalité l’Ambassadeur de Venise par Mon-

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sieur le Maréchal de Créquy

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Charles de Blanchefort, comte de Canaples, duc de Créquy, um 1578–1638, war 1633 französi-
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scher Gesandter in Rom und ging 1634 in gleicher Eigenschaft nach Venedig; DBF IX Sp. 1207f.
, il n’y a plus lieu de la contester, particulière-
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ment dans le besoin où nous sommes de gaigner la bonne volonté de ceux
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qui nous peuvent estre utiles aux fins que nous avons maintenant et où il
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nous faut tascher de parvenir par tous les moyens qui ne seront ny honteux
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ny ruineux. Vous voyez que les ministres de l’Empereur et du Roy d’Espaigne
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n’ont pas espargné les civilitéz d’égalité en cette ocasion à l’endroit dudit
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Sieur Ambassadeur quoyqu’il soit vray que leurs maistres ont contesté long-
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temps après nous de l’acorder à la République et qu’ils ne l’ont acordée
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qu’à nostre exemple et dans la foiblesse où l’Empire se trouvoit alors et
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pour quelqu’autre intérest d’utilité qui y a poussé l’Espaigne.

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Je vous conjure donc de renouer avec Monsieur Contarini ce qui s’estoit
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un peu démis, ce que je sçay que vous sçaurez faire avec tant d’abilité et
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d’adresse qu’il ne paroistra point qu’il soit arrivé. De ma part j’ay entretenu
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au long de la trêve Monsieur l’Ambassadeur de Venise qui est icy

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Girolamo Giustiniani.
affin
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qu’il le fasse sçavoir à celuy qui est à Munster

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Contarini.
et que vous et moy allions
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de concert à mesme but.

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Il y a un autre point sur lequel je suis obligé de vous dire mes sentimens
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avec la mesme confidence, la mesme liberté et la mesme affection que je
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vous ay protestée cy dessus. C’est que Monsieur de Béringhen

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Henri comte de Beringhen, 1603–1692, begann als Nachfolger seines Vaters seine Karriere als
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Erster Kammerdiener Ludwigs XIII., wurde Staatsrat und Generalpostmeister (général des
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postes). Nachdem er sich die Ungnade Richelieus zugezogen hatte, trat er 1631 in die schwedische
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Armee ein. Wegen seiner Verbindungen zum Haus Oranien berief ihn Mazarin 1643 zurück und
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betraute ihn im März 1644 mit einer Mission in die Generalstaaten. Seine Hauptaufgabe bestand
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in der Beratung der Feldzugspläne für 1644. Vgl. DBF VI Sp. 18f.; A. Waddington ,
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La république II S. 66.
nous a escrit
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que Messieurs les Estats se sont fort scandaliséz de la proposition que vous
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leur avez faite pour la liberté de consience des Catholiques, et nous attendons
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à toute heure qu’ils nous en demandent esclaircissement .

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Je voy bien que cette proposition vient d’un grand zèle que vous avez pour
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la Religion, qui est certes fort louable en luy mesme, mais que ne pouvant
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produire eu esgart à Dieu qu’un effet contraire au dessein que vous aviez,
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qui est de faire restreindre cette liberté que vous vouliez faire estendre, et
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eu esgart à nos affaires que jetter quelque soubçon dans l’esprit de ces Mes-
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sieurs ombrageux et tendres en ces matières contre Monsieur le Prince
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d’Orange, présumans qu’il auroit donné quelque consentement tacite à cette
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proposition ou que vous aviez pénétré qu’il la pourroit favoriser et par
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conséquent que cela diminueroit le pouvoir qu’il auroit de servir le Roy
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auprès de ces Messieurs dans les ocasions et dans la loy mesme de leurs
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intérets contre lesquels il est certain qu’il n’est pas capable d’agir. Cela desjà

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m’eust fait souhaiter que vous eussiez pû prévoir ces inconvéniens sçachant
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bien que vous ne vous y fussiez pas exposé. Nous travaillerons néantmoins
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sur l’esclaircissement qu’on nous en demandera, d’adoucir le plus qui sera
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en nous cet accident et de vous metre autant qu’il se pourra hors d’intérest.

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Au reste il ne se peut rien ajouster à la procédure que vous avez observée
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à Munster pour maintenir la dignité de cette Couronne, c’est à dire que vous
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avez agy à vostre accoustumée. Comme je vous ay dit en particulier mes
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sentimens sur deux rencontres où vostre zèle et pour l’Estat et pour la
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Religion est allé un peu plus loin qu’il eust esté à désirer, ne doutez point
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que je ne fasse valoir hautement auprès de la Reyne, dans le Conseil et
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ailleurs la sagesse et la générosité de vostre conduite dont vous avez donné
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et depuis si longtemps tant de preuves. Je n’y sçaurois prendre plus de part
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que je fais, comme personne ne pourroit estre plus véritablement que je
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suis, me remetant de plusieurs autres choses à la dépesche de Monsieur
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de Briene

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PS: Vous pourrez faire valoir l’estime que la France a tousjours fait de la
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République en ce que les Espaignols et notament le Conte d’Olivarèz

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Gaspar de Guzmán, conde-duque de Olivares, 1587–1645, war 1621–1643 Premierminister
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Philipps IV. von Spanien; über ihn G. Marañon , Olivares.
ayant
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perséquuté feu Monsieur le Cardinal

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Armand-Jean Du Plessis, duc de Richelieu, 1585–1642, von 1624 bis 1643 französischer
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Premierminister: NBG XLII S. 201–219. Zu dem hier angezogenen Zusammenhang vgl.
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A. Leman , Richelieu et Olivarès.
pour supprimer l’égalité que nous luy
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avons accordée, nous avons tousjours roidy pour la luy conserver. Et non-
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obstant cela j’apprens que maintenant qu’ils croyent avoir à faire d’elle,
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leurs Ambassadeurs vont réduire le sien à Munster jusques à la Cour, qui
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est une bassesse qui ne marque que trop leur foiblesse que je suis asseuré
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que vous n’imiterez point. Bien est il vray qu’ayant acompaigné ledict
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Ambassadeur à loin de son carosse, vous pouviez achever comme nos
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Ambassadeurs le pratiquent à Rome. J’ay creu que l’égalité dont il est
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question fust acordée par Henry 4 e . En cas que je me fusse trompé ce que
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je ne croy pas, cela ne fait rien à la chose.

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